a takie forum

[ckejyetf9k]

égyptienne a déployé des blindés, jeudi matin [link widoczny dla zalogowanych] 6 décembre, pour protéger le palais présidentiel d'Héliopolis, dans la périphérie du Caire. Le calme était revenu au petit matin après une nuit d'affrontements entre opposants et partisans du président islamiste, Mohamed Morsi. Les abords de la présidence, jonchés de pierres, de bris de verre et de calcinées, n'étaient plus occupés que par les Frères musulmans.
?
Le Monde.fr a le plaisir de vous la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
Les heurts ont éclaté mercredi en fin d'après-midi lorsque des [link widoczny dla zalogowanych] milliers de militants islamistes ont rejoint le palais présidentiel d'Héliopolis, à l'appel de la confrérie, pour y défendre "leur " président et la foule d'opposants qui assiégeait le palais pacifiquement. La veille, les opposants, répondant à l'appel de partis libéraux et de gauche, avaient contraint le président Morsi à brièvement son palais durant la nuit. Ils demandaient l'annulation du décret constitutionnel du 22 novembre, par lequel le président [link widoczny dla zalogowanych] s'est octroyé des pouvoirs extraordinaires, notamment en matière judiciaire, ainsi que le retrait du projet de Constitution jugée conservatrice, rédigé à la va-vite par une assemblée acquise aux islamistes et qui doit être soumis au référendum le 15 décembre.
?
Les affrontements de la nuit ajoutent à la division d'un pays coupé en deux entre supporters et [link widoczny dla zalogowanych] détracteurs du président Morsi, issu des Frères musulmans. Le de la paix, Mohamed ElBaradei, chef du Front du salut national (FSN), une coalition de l'opposition qui regroupe les ex-candidats à la présidence, Amr Moussa et Hamdin Sabbahi, a fait à M. Morsi "l'entière responsabilité" des violences. "Le régime perd de sa légitimité jour après jour", a-t-il martelé lors d'une conférence de presse, ajoutant être "prêt au dialogue", mais uniquement si le décret du 22 novembre était retiré et le référendum reporté. Les organisations de jeunes à [link widoczny dla zalogowanych] l'origine de la révolution de janvier 2011, comme le "Mouvement du 6 avril" et "Nous sommes tous Khaled Sa?d", ont rejoint le front anti-Morsi.
Aussit?t, des affrontements ont éclaté entre les [link widoczny dla zalogowanych] deux camps à coups de b?tons, de pierres, de cocktails Molotov et d'armes à feu. Toutes les victimes de la nuit de [link widoczny dla zalogowanych] mercredi à jeudi, revendiquées dans les deux camps, ont été tuées par armes à feu. Débordées – ou passives –, les forces de l'ordre ont laissé les heurts, très violents, se tout au long de la nuit. Les appels lancés par le premier ministre, Hicham Qandil, et par les Frères musulmans à tous les manifestants de se n'ont été suivis d'aucun effet. En province, les locaux du Parti de la liberté et de la (PLJ), la branche des Frères musulmans, ont été incendiés à Isma?liya et à Suez.
?
Mercredi, le a tenté de l'initiative en proposant des aménagements de la Constitution par la voix du vice-président, Mahmoud Mekki, tout en maintenant la date du 15 décembre pour le référendum. Surtout, la confrérie a décidé d' ses "gros bras" le siège de la présidence et démanteler les tentes plantées devant [link widoczny dla zalogowanych] les bureaux de M. Morsi.
Surtout, en recourant aux nervis de la confrérie, [link widoczny dla zalogowanych] comme naguère faisait appel aux baltaguis (voyous stipendiés) pour les manifestations hostiles, M. Morsi a perdu beaucoup de crédit. Elu par une courte majorité, il appara?t aujourd'hui comme l'homme d'une faction, non pas le président de tous les Egyptiens. Il porte enfin la grave responsabilité des premiers affrontements meurtriers entre civils depuis la révolution, il y a bient?t deux ans.
Le président, resté silencieux depuis une semaine, devait la parole jeudi. Il affronte sa première véritable épreuve depuis son élection en [link widoczny dla zalogowanych] juin 2012. Sa tentative de passage en force constitutionnel a choqué une partie de l'opinion, jusque dans son électorat. Elle a unifié une opposition divisée et dressé contre lui la magistrature et la presse. S'il décide de le référendum, il sera confronté [link widoczny dla zalogowanych] à une campagne de boycottage de l'opposition et de nombreux juges chargés de le scrutin. Quatre conseillers de la présidence ont démissionné ces deux dernières semaines et Ahmed Al-Tayyeb, l'imam d'Al-Azhar, la plus haute autorité de l' sunnite, a appelé au dialogue en déplorant une situation [link widoczny dla zalogowanych] "catastrophique".
PASSAGE EN FORCE
相关的主题文章:


[link widoczny dla zalogowanych]

[link widoczny dla zalogowanych]

[link widoczny dla zalogowanych]