ckejyetf9k
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Posted: Sat 8:17, 21 Sep 2013 Post subject: hollister outlet sale Le jazz, compagnon inspiré |
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à l'Institut du Monde arabe (2008), l'exposition Gainsbourg, qui vient de à la Cité de la Musique, Miles Davis, en octobre, au même endroit, Warhol et la musique au Musée des Beaux-Arts de Montréal (2008) : le monde musical s'impose dans les musées. Les difficultés sont chaque fois les mêmes : comment de la musique aux autres ? Comment à les parts des avancées technologiques, du contexte , de l'histoire littéraire ? Il est plus facile de des expositions monographiques que de de telles tapisseries d'oeuvres, de faits, de dates et de notions. Mais quand elles sont réussies, celles-ci sont instructives.
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Cette histoire, c'est celle de [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] ces cabarets parisiens où, à la fin du [url=http://dbyouqi.com/viewthread.php?tid=8982&extra=]www.achbanker.com/home.php Les Schtroumpfs ont 50 ans[/url] XIXe siècle, est admirée de Freud ou de [url=http://www.hd7-htc.com/a/htchao/2012/1206/8.html]louboutin Precisely How Ladies Purses Should Certa[/url] Zola et dessinée par [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] . C'est celle de [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] l'art "nègre" qui n'est reconnu comme tel, en Occident, que gr?ce à Picasso, Kirchner ou Breton. Quand le mot jazz appara?t-il ? En 1913, quand le Chronicle publie un article titré : "In Praise of Jazz : A ". Il est illustré par un [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] bonhomme blanc [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] et chic tenant sur le bout du nez les quatre lettres fatidiques, en pyramide. Pourquoi "futurist" ? Parce que l'adjectif, invention de l'avant-garde italienne en 1909, est vite passé dans le langage courant pour désigner [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] tout ce qui est radicalement neuf. "Futuriste", le jazz ? Autant que le cubisme et l'abstraction qui surgissent au même moment. Ils feront donc cause commune.
C'est le cas du "Siècle du jazz", au . Le plan est simple : une très longue vitrine, la "time line", fait office d'axe. Des dizaines de journaux, , affiches, pochettes de disques, et beaucoup de photos, s'y accumulent, avec des extraits sonores comme ponctuations, du Rag, de , en 1898, à Jazz at , d', en 1996. Ces documents - dont bien des raretés - sont autant d'éléments pour une histoire politique et sociale, dominée par la discrimination raciale, que pour une histoire économique de la production rythmée par les avancées technologiques.
Kupka, Matisse, , Mondrian, Dubuffet, Pollock, Rivers, Basquiat : la liste est loin d'être complète de ceux qui jalonnent le parcours. Leurs toiles orchestrent le thème. Elles entrent en connivence avec celles des auteurs de pochettes de disques, des tombstones de la Columbia, lourds recueils de 78 tours illustrés par le père [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] du graphisme jazz, , aux 33 tours édités par le label , qui employa un as de la typographie, , mais aussi et au temps du free-jazz. Seul regret : l'exposition perd de son efficacité quand elle atteint l'époque où le disque devient un [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] produit industriel avec [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] l'avènement en 1983 du CD, totalement absent ici. Comme si le jazz s'était arrêté avec la rupture du free et la fin du microsillon. Comme s'il était absent de l'Internet et des électroniques, autre palier révolutionnaire. Et comme s'il ne continuait pas à dans les [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] ateliers et les têtes des artistes d'aujourd'hui.
"Le Siècle du jazz", Musée du quai Branly, 51, quai Branly, Paris 15e. Mardi, mercredi et dimanche de 11 heures à 19 heures, jeudi, vendredi et samedi de 11 heures à 21 heures. Entrée : 7 ?. Jusqu'au 28 juin. Sur Internet : .
Catalogue : Quai Branly/Skira, 448 p., 49,90 ?.
Des systèmes d'échos entre les arts se développent. A Paris, autour de Joséphine Baker, Américaine noire que beaucoup prenaient pour une Africaine : les ethnologues du Musée de l'Homme, le premier, vont l' au Bal Nègre de la rue Blomet, Van Dongen peint son portrait tout en courbes et Paul Colin rend hommage à ses formes sinueuses dans son recueil Le Tumulte noir (1929). Autre figure majeure : le photographe new-yorkais Carl Van Vechten (1880-1964), exécuteur testamentaire de la romancière Gertrude Stein, et auteur du portrait de Billie Holiday tenant en main un masque nègre. Acteur de la Harlem Renaissance, mouvement de réhabilitation de la noire esquissé en 1925, il sillonne bars et cabarets en compagnie de (1904-1957), peintre, illustrateur et caricaturiste mexicain dont les oeuvres, inconnues en France, sont conservées en grande partie au Museo del .
De part et d'autre de cet axe, des salles en grappes et niches décrivent la reconnaissance et la diffusion de cette musique révolutionnaire, des mentions les plus anciennes des "bouffes américaines" dans les années 1850 à la fin du XXe siècle, en passant par l'explosion du Harlem [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] des années 1920, la jazzophilie européenne ou les connivences artistiques du jazz et du [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] pop art. Il ne s'agit plus ici [url=http://www.lcyhqqxx.com/guestbook.asp]giuseppe z[/url] de l'histoire des musiciens eux-mêmes, mais d'un phénomène constant : les arts considérés comme "populaires" ou "primitifs" n'obtiennent leur brevet de dignité et leur visa d'universalité que gr?ce aux ardeurs d'une élite intellectuelle et artistique - d'une avant-garde. "Le Siècle du jazz" en fait la démonstration quasi scientifique. Rien de surprenant à cela : son commissaire, , est philosophe de formation.
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