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Lors de leur visite à la Cité universitaire internationale, à Paris, mardi 16 avril, , ministre de l'intérieur, et Geneviève Fioraso, ministre de l', devaient plusieurs mesures pour améliorer l'accueil des étudiants étrangers, en France. Il y a urgence.
Le gouvernement propose notamment d' aux étudiants étrangers des visas de la durée de leurs études plus une année, de délivrer un visa permanent aux doctorants afin qu'ils puissent leurs recherches en toute tranquillité, et d' un guichet unique sur la plupart des campus, avec des représentants des préfectures, du Crous, des caisses d'allocations familiales, voire des banques pour, en une seule visite, régler les problèmes pratiques.
La Conférence des grandes écoles a, elle, et depuis [url=http://www.miralaxzgcih.fora.pl/richard-shapeshift-long-pale-wall-and-didrex-phentermine-without-prescription-door-behind-risperdal-janssen-adorable,1/hollister-france-the-best-stove-top-griddles-for-y,6673.html#6833]hollister france The Best Stove Top Griddles For Y[/url] longtemps, choisi son camp : "En faisant payer les étudiants étrangers, nous [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] aurions les moyens d' 500 000 étudiants de [url=http://cgi.www5a.biglobe.ne.jp/~s_kita/cgi-bin/aozora.cgi]louboutin Anonymity As Well A[/url] plus, et de une politique ambitieuse et autofinancée de développement, quitte à l' d'un système généreux de bourses d'études", plaide Pierre Tapie, son président. "Il n'est pas question d' le dossier de la hausse des frais d'inscription. Nous souhaitons une politique d'équilibre, de réciprocité avec les pays partenaires, notamment avec ceux d' francophone", argumente Mme Fioraso.
Paris-Dauphine, par exemple, s'apprête à à son conseil d'administration le triplement des droits d'inscription à divers dipl?mes, qui passeraient à 8 000 voire [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] 12 000 euros par an, pour les candidats individuels non intégrés à un partenariat ou un échange. "Nous accompagnons cette par un système de bourses et de [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] réductions pour des étudiants choisis pour leur mérite", précise , vice-président de l'université Paris-Dauphine, chargé des relations internationales.
RUDE CONCURRENCE POUR CES CERVEAUX
En , les règles communautaires interdisent aux universités tout traitement différencié [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] entre étudiants [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] européens, mais l'idée de payer plus cher leurs études à ceux venus d'autres pays, les Etats-Unis ou l'Australie, ou même l'Inde, la Chine, le [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister pas cher[/url] Brésil, qu'on ne peut plus considérer comme des pays pauvres, fait son chemin. Les l'ont fait, l' y songe. En France, le sujet reste officiellement tabou, mais la question trotte dans la tête de plusieurs présidents d'université.
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Au palmarès des pays les plus accueillants, la France, avec 260 000 étudiants étrangers (50 % de plus [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] qu'en 2001), est passée, en 2010, de la 3e à la 5e place, au coude à coude avec l' (264 000), derrière les Etats-Unis (685 000), le (400 000) et surtout l' (271 000) qui a soufflé à la France sa troisième place. "La suppression de la désastreuse circulaire Guéant, fin mai 2012, a été un premier pas, mais n'a pas tout réglé, loin de là", explique Mme [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo chaussures[/url] Fioraso.
L'université Paris-I Panthéon Sorbonne, si elle facturait à ses 13 000 étudiants étrangers venus à individuel ce type de frais, récupérerait environ 130 millions d'euros par an : "Mais ce n'est pas notre politique et ce [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] n'est pas conforme au système fran?ais", rétorque , vice-présidente de cette université.
Toutefois, un décret remanié en 2008 permet de des prestations pour des facultatifs, comme un accompagnement dans les formalités ou des cours de fran?ais. Nombre d'universités l'utilisent notamment pour les étudiants non communautaires.
"POLITIQUE D'?QUILIBRE"
Les chiffres font réfléchir : à raison de 10 180 euros par étudiant et par an, la facture dépasse les 2,8 milliards d'euros, sans les prestations sociales. La marge de man?uvre des universités est étroite. A l'exception des dipl?mes propres aux établissements, les frais d'inscription pour les dipl?mes nationaux sont encadrés.
La modicité des frais d'inscription en France (181 euros pour une licence, 300 euros pour un master) est-elle un atout ? Rien n'est moins s?r, puisque les pays qui devancent la France dans ce classement pratiquent ouvertement la tarification au prix fort des études pour les étudiants étrangers.
L'exemple suédois fait aussi réfléchir sur la mise en place d'une telle tarification. La a, en ao?t 2011, instauré le "full cost", soit un tarif de 11 000 euros à 25 000 euros, ce qui a découragé les étudiants non européens. Leur nombre a chuté de 52 % dès 2011, la baisse s'est accrue en 2012. "Anticipant sur les recettes, notre gouvernement a baissé sa contribution aux universités, ce qui a conduit à une perte sèche pour notre budget, raconte Pam Fredman, vice-chancelière de l'université de Gothenburg. Même le constructeur Volvo n'y trouve pas son compte car il a besoin de cadres formés à notre pour des postes à l'étranger."
"CE N'EST PAS CONFORME AU SYST?ME FRAN?AIS"
Attirer des personnes très qualifiées est crucial pour "l'intelligence" de la France qui compte 6,24 millions de très dipl?més (titulaires d'un doctorat ou équivalent), dont près de 24 % sont nés à l'étranger ou sont étrangers notamment gr?ce à l'immigration étudiante. Un tiers des étudiants venus en France y restent à la fin de leurs études. Aujourd'hui, l'Asie (Chine, , Corée) fournit le plus gros flux mondial d'étudiants en mobilité et la concurrence est rude pour ces cerveaux.
Les Anglo-Saxons en ont carrément fait une . En [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] Angleterre, les frais d'inscription dans la plupart des universités, de 9 000 livres par an au maximum pour les nationaux, grimpent à 20 000 ou plus pour les étudiants des pays tiers. Cet apport devient une ressource cruciale pour ces établissements et l'immigration étudiante contribue désormais pour 2,6 milliards d'euros par [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo paris[/url] an à l'enseignement en Grande-, sans les 2,7 millions de retombées sur l'économie locale. Plus modeste, l' en tire tout de même 68 [url=http://www.xiaodaocui.com/?p=971#comment-167416]Bluetooth Accessories And Features Of The LG Revolution[/url] millions d'euros sur un total de frais d'inscription étudiants de 140 millions.
"Au de la compétitivité et de la croissance, nous avons l'impératif de mieux les chercheurs, doctorants et post-doctorants du monde entier, en particulier des pays émergents, , Inde, , , Corée... Il n'y a, par exemple, que 3 000 étudiants venus d'", [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] dit la ministre.