a takie forum

ckejyetf9k

Enseigne-t-on le journalisme de la même manière au Qatar et aux Etats-Unis ? "Quasiment", assure le doyen. Certes, les professeurs veillent à "respecter les lois et les traditions du pays" - l'interdiction de le Coran ou l'émir, notamment -, mais le doyen constate que la Fondation du Qatar respecte une totale liberté d'enseignement et de sélection des étudiants. Enjeu de qualité pour ce pays qui mise donc sur l'excellence ; enjeu de crédibilité pour les universités qui assurent le même niveau d'exigence qu'aux Etats-Unis.
Hors le Summit for Education (WISE), sommet consacré à l'éducation qui commence à se un nom et dont la 3e édition s'est déroulée [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] début novembre à Doha, la manifestation la plus spectaculaire de ce choix stratégique est . L'un des premiers education hubs au monde.
Deux zones du monde sont particulièrement actives. Des education hubs sont apparus en Asie (, ...) et dans le golfe Persique (Duba?, Emirats arabes unis...). Mais d'autres pays développent des projets ambitieux, comme le ou la .
Chacun d'eux abrite une prestigieuse université. Dans chaque spécialité, l'émirat a invité celle qui lui semblait la meilleure formation. Six universités américaines sont installées, dont la Weill Cornell Medical College (), Georgetown (affaires internationales), Texas A & M (ingénierie). S'y ajoutent l'école de management fran?aise HEC et l'University College London. Le Qatar a les moyens de s' ce qu'il y a de mieux. Deux milliards de dollars auraient été investis à Education City.
Etre étroitement associé à un projet national de développement économique et est également important aux yeux d'HEC. Comme à ceux d'Everette Dennis, doyen de l'université Northwestern au Qatar (qui offre des cursus de communication et de journalisme). "Le est de plus en plus favorable à la liberté d'expression, souligne-t-il. Et nous souhai tons à ce processus." Le doyen rappelle que depuis les attentats du 11 septembre 2001, les Américains s'attachent à améliorer la compréhension mutuelle avec les musulmans. "Etre ici nous offre une occasion d' un impact sur la région", ajoute M. Dennis.
Education City offre toutes les commodités imaginables. Le student center à l' moderne propose boutiques, billards, bowlings, mosquée ou restaurants. Certes, seules 2 500 personnes profitent de ces installations de rêve. Mais "ce n'est pas plus mal qu'il y ait peu d'étudiants, note . Cela permet de petits effectifs en classe et un accès très facile aux enseignants et aux doyens". De fait, à Georgetown, le ratio est de cinq étudiants pour un professeur !
Les universités jouissent également d'un grand confort. La Fondation du Qatar paye absolument tout : les b?timents comme les professeurs. "Il n'y a pas de risque financier pour HEC, reconna?t ainsi , directeur d'HEC Qatar, qui n'est pas installée sur [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] le campus mais dans le quartier d'affaires de Doha. Le seul risque, ce serait un retour sur investissement insuffisant... Cela étant dit, les retours que nous attendons ne sont pas uniquement financiers. Etre présent dans une région-clé du monde est un avantage non monétaire." De fait, l'école de management fran?aise, qui propose à Doha des formations pour cadres déjà en poste, met en avant une proximité étroite avec le monde des affaires. "On est ici parce qu'il y a un marché : [url=http://www.haigeyx.com/home.php?mod=space&uid=230380][/url] une économie en croissance, explique M. [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour jackets[/url] Kobb. Nous servons l'intérêt des entreprises présentes, et cela, nous ne pouvons le depuis Jouy-en-Josas (Le siège d'HEC). "
Et pourtant... L'émir entend au-delà de cet horizon prospère. Aiguillonné par son épouse, Cheikha Mozah Al-Missned, il mise sur l'éducation. L'objectif est aussi clair que le pétrole est sombre : "Les finiront par dispara?tre, explique le Cheikh Abdullah Ben Ali Al-Thani, vice-président pour l'éducation à la Fondation du Qatar, [url=http://www.fibmilano.it]woolrich outlet[/url] l'organisme chargé de préparer l' du pays. Il nous faut b?tir notre économie sur d'autres bases. Les ressources de demain, c'est l'éducation que nous donnons aujourd'hui à nos jeunes. Il nous faut vraiment dans la jeunesse."
Les frais d'inscription sont, eux aussi, au même [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] niveau... Mais là encore, la générosité du Qatar trouve à s'. La jeune Salma Mousa n'a pas eu à [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] débourser les 40 000 à 50 000 dollars que co?te une année à Georgetown, gr?ce à l' que lui a consentie la Fondation du Qatar. Même scénario pour Basil Mahfouz, qui travaille au service communication de [url=http://www13.plala.or.jp/gakuki3/cgi_bin/aska/aska.cgi]barbour france paris CAN le[/url] l'université. D'origine libanaise, il assure qu'il n'aurait pu étudier à Education City sans l'appui du pays. "Je suis un produit de la Fondation", assure-t-il. Le fait qu'il soit resté après obtenu son dipl?me n'est pas un hasard. L'émirat tire un trait sur les prêts consentis si les [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour.co.uk[/url] étudiants restent sur place pendant deux ans. Car le but d'Education City est également de fidéliser la main-d'oeuvre dont les entreprises qui s'installent à Doha auront besoin.
Le Qatar est l'un des premiers à s'être lancé. Créé en 1998, Education City est planté à quelques kilomètres du palais de l'émir, à la sortie de Doha, aux portes du désert. Il s'étend sur 1 400 hectares. Le campus n'a encore que quelques années et les grues occupent largement le terrain. Mais de nombreux b?timents sont déjà sortis de terre.
C'est l'un des critères qui permettra de si le pari du Qatar est gagné. "Est-ce que ?a marchera ? On ne le sait pas, reconna?t M. Dennis. C'est une grande expérimentation. Aujourd'hui, en tout cas, tous les étudiants obtiennent leur dipl?me. Le test sera de combien resteront dans la région et si l'économie locale pourra les ... Nous pensons qu'elle le pourra."
Ces plates-formes consacrées à l' se sont fortement développées ces dernières années. Dans un contexte d'internationalisation effrénée, portée par une forte demande de formation de haut niveau dans les pays émergents, certains Etats créent des complexes destinés à les meilleurs établissements du monde, les meilleurs professeurs et étudiants, le plus d' possible. L'ambition qui sous-tend ces "super-campus" est de dans "l'économie du [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister france[/url] savoir", celle [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] qui doit le XXIe siècle.
Dans le b?timent flambant neuf de Georgetown, tout n'est que et sérénité. Une salle est équipée d'un système de télé-présence branché sur l'université mère, à Washington. Un petit amphithé?tre fait face à un [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] grand écran sur lequel peuvent appara?tre en taille réelle des étudiants américains. Car il est possible d' des cours avec une moitié d'étudiants au Qatar et l'autre aux Etats-Unis. Evidemment, avec huit heures de décalage horaire entre les deux pays, cela implique de avec les emplois du temps, mais "c'est un pont", se réjouit Salma Mousa, étudiante d'origine égyptienne de 20 ans. Les équipements de Georgetown-Qatar ? "C'est le top, c'est clair... La bibliothèque est équipée de Mac et plusieurs millions de sont disponibles...", répond la jeune femme. [url=http://www.ktbruce.co.uk/hollisteroutlet.php]hollister[/url] De fait, les 125 000 ouvrages proposés en font "la plus grande bibliothèque en langue anglaise du Qatar", explique Susan Fahy, bibliothécaire. Et il est possible de n'importe quel ouvrage du campus américain.
est posé sur un trésor, un "diamant gros comme le Ritz", pour le d'une nouvelle de Francis Scott Fitzgerald. Il y a dans le sous-sol de ce petit pays du golfe Persique soixante-quinze ans de réserve en gaz et cinquante ans pour le ... L'horizon qui s'ouvre devant l'émirat [url=http://www.wangshikeji.com/SNS/forum.php?mod=viewthread&tid=699291]barbour deutschland Libye intenses bombardements à Misrata[/url] para?t donc sans nuage, assuré de sur une rente royale pour de longues années encore.
"Pourquoi sur un autre continent quand on a à portée de main la meilleure université en ingénierie des Etats-Unis ?", interroge un étudiant à Texas A &, , 18 ans, keffieh et kamis immaculés. Edward Kolla, professeur canadien qui enseigne l'histoire à Georgetown, assure qu'il [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] trouve là "les meilleurs équipements", lui qui a fréquenté l'enseignement supérieur canadien, américain, fran?ais et britannique.