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de l'exposition du Pompidou a tout d'un bel app?t. Il appelle toutes les interprétations et tous les fantasmes. Il est assez général pour que le parcours s'ouvre sur le triptyque de Matisse La Danse et s'achève sur Impossible étoile, film quasi pop d'Ange Leccia, de 2010. Entre [url=http://www.lygaw.net/wMcms_GuestBook.asp]hollister[/url] eux, plus de 300 peintures, photos, dessins, films, costumes, [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] dont beaucoup de raretés, pour plus d'un siècle de création, au point de rencontre des visuels et de la danse de 1900 à nos jours.
Car la rencontre remonte à plus d'un siècle. En 1905, Derain peint des aquarelles où l'on voit des corps nus dansant dans des paysages édéniques. Au même moment, Matisse fait de ce motif une sculpture sur bois, puis de vastes toiles pour son collectionneur moscovite Chtchoukine. Van [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] Dongen préfère les bals populaires, le french cancan et les danseuses "exotiques". Tous ont en mémoire Degas, Seurat et Toulouse-Lautrec.
Si les Anthropométries de Klein sont accompagnées du film réalisé à du spectacle Quando l'uomo principale è una donna (2004), signé par le metteur en scène et plasticien flamand , c'est que ce dernier s'est inspiré de Klein. L'idée d'un geste commun aux chorégraphes et aux plasticiens fait aussi l'objet d'un rapprochement efficace. Dans un film de Namuth, on voit Pollock en [url=http://o.guoanju.com/bbs/home.php?mod=space&uid=101482][/url] pleine séance de dripping, projetant la peinture sur la toile au sol. Face à lui, le chorégraphe contemporain , mis en scène et filmé par 'h, éclabousse de peinture noire la bo?te blanche. Tout près sont accrochées des photos de la performance Lutter dans la boue (1955), de l'artiste [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] japonais , se débattant et glissant dans la fange. Il y a là une cohérence réelle.
Jusqu'au terme de l'exposition, la distribution est à ce niveau, le plus élevé, autant du c?té des chorégraphes que de celui des artistes. Ainsi de la compagnie des Ballets russes (1909-1929). Le directeur en est , instinct et appétit [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs2/epad.cgi?mode=view&no=927176&res=1&page=400]woolrich bologna Provide Your[/url] féroces. Il excelle à autour de lui les meilleurs artistes de l'époque pour que surgissent des ballets qui révolutionnent la danse. Les chorégraphes s'appellent Fokine, Massine ou Balanchine, les peintres Picasso ou De Chirico. Ils prêtent la main à Satie, Debussy ou [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] Stravinsky. Décors et costumes deviennent des composantes essentielles du spectacle.
"Danser sa vie", , Paris 4e. Sur le Web : . Du mercredi au lundi de 11 heures à 21 heures, le jeudi jusqu'à 23 heures. Jusqu'au 2 avril. [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] Entrée : 12 ?.
Le premier choc a lieu en 1912 avec L'Après-midi d'un faune, chorégraphié et dansé par Nijinski devant une toile somptueuse de Léon Bakst. Jugée scandaleuse par les gens "comme il faut", la pièce, très sexuelle, enthousiasme le vieux Rodin. Des sculptures de l'artiste et des photos de Nijinski, signées , répondent au film du ballet remonté en 2009 à l'Opéra de Paris.
Une deuxième reconstitution donne une idée de ce que fut, en 1917, la création de Parade, qui réunit Diaghilev, Picasso, Satie et Cocteau. Puis tout s'encha?ne, à peu près dans l'ordre chronologique : Ballet mécanique, film réalisé en 1924 par Léger avec l' de Man Ray, et Ballet triadique monté en 1922 au Bauhaus par Schlemmer. Celui-ci fait l'objet d'une scénographie particulière, des costumes-sculptures en mouvement sur une scène circulaire, dispositif dont le petit-fils de l'artiste est venu le montage à Paris.
Peut-être ne saurait-il en être autrement. Autant la densité des relations entre danse et beaux-arts, et la force de leurs effets réciproques sont flagrantes du début du siècle jusqu'aux années 1950, autant elles semblent se ensuite. Le passage consacré au pop art n'est pas le plus convaincant de l'exposition. C'est que la question [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] s'est alors déplacée : le dialogue est désormais plut?t entre danse et performance - qui surgit un peu avant 1960 - qu'entre danse et peinture ou sculpture. Mais le musée est-il le lieu le mieux fait pour sensible ce qui sépare et ce qui peut ces arts du mouvement et du temps ?
A Dresde et à Berlin, leurs contemporains allemands Nolde et Heckel ont les mêmes obsessions, dont ils font des toiles chamarrées et dynamiques. Kirchner, après fait sa muse Nina Hard dans le chalet où il vit au-dessus de Davos (), fréquente régulièrement le studio de travail de la danseuse expressionniste et en tire sa Totentanz (1926-1928) - danse macabre -, silhouettes de profil serrées les unes contre les autres, rouges et violets éclatants.
Mais une deuxième volonté sous-tend le travail des commissaires et . S'il leur importe de l'histoire, il leur importe autant de l'. De là leur pratique du court-circuit. Des oeuvres [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] très récentes sont insérées au fil du parcours à proximité de celles des générations précédentes. Il s'agit de des échos ou de suggérer des analogies. Souvent, le procédé opère.
Jusqu'aux années récentes, le désir d'être exhaustif est sensible, et cela de deux fa?ons. En [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] n'oubliant aucun créateur qui ait fait date : d' et Lo?e Fuller à en passant par Mary Wigman et , et [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] , l'inventaire est large. D'autre part, en montrant des documents peu connus, tels ceux, photos et dessins, qui évoquent les expériences que tente, à de 1907, le danseur austro-hongrois Rudolf von Laban au , près d'Ascona, en Suisse.
Il y fonde sa Schule [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] für Kunst, école pour l'art, où il entra?ne ses disciples à nues et nus en plein air, dans le paysage encore presque intact des Alpes - belles images qui en précèdent de pénibles, celles des cérémonies du IIIe Reich, car Laban se laisse récupérer par les nazis à de 1933, lesquels n'ont que trop bien vu quel parti idéologique et spectaculaire de rythmes et de gestuelles qui exaltent jeunesse, énergie et esprit de corps.
Les rapports sont parfois moins convaincants. Suffit-il du beau [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] film de Thierry De Mey et De Keersmaeker (2000), avec ses danseuses et danseurs torses nus dans un parc, près d'une pièce d'eau, pour résumer la thématique "danse et nature" ? De quelques photos de portant cornes et sabots dans la salle consacrée au [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] faune mallarméen pour établir une corrélation ?