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Encadrés par des techniciens horticoles, tous sont là par le biais de P?le emploi ou de sociaux, après une longue période d'inactivité, souvent [url=http://www.marrakech-hotel.fr]hollister france[/url] vécue douloureusement. "Les gens [url=http://hccweb6.bai.ne.jp/nyanji/cgi-bin/aska.cgi]barbour sito ufficiale Opérat[/url] croient que l'on est content avec le RSA, mais ce n'est pas vrai, explique Mokhtaria. On est juste soulagé car on peut les factures."
La de légumes se fait dans un cycle court. "Nos salariés en insertion ont le temps de le fruit de leur travail. Ils se sentent utiles dans une cha?ne de . C'est très valorisant pour eux", poursuit l'ingénieur agronome, dans le depuis une dizaine d'années.
Chaque salarié en insertion re?oit 700 euros par mois pour [url=http://www.nobiso.jp/cgi-bin/info/aska.cgi?&gtcheap]woolrich Easy Online Pay Day [/url] vingt-quatre heures de travail hebdomadaire. Mais pour Mokhtaria, ce contrat aidé vaut beaucoup plus. "Je me [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] sens à nouveau libre, car je ne suis plus soumise aux aides de l'Etat." Pour "retrouver ses radis", elle n'hésite pas à chaque jour près de trois heures [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] de trajet.
Sous une [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs/epad.cgi?mode=view&no=1118664&res=1&page=400]hollister sale Sur la route d[/url] serre, au milieu des pommes de terre, Rachid, 31 ans, et Ralid, 35 ans, disent aussi leurs difficultés. "Il y a encore deux ans, j'arrivais à décrocher des petits boulots, [url=http://www.dearilievi.it]piumini moncler outlet[/url] mais avec la crise, c'est devenu de plus en plus difficile. Je connais même quelqu'un qui est "tombé" au ch?mage après vingt-cinq ans de travail", explique Rachid. Se réveiller le matin, des horaires de travail, ... le jeune homme retrouve ici un peu [url=http://www.skoda-witzke.de/woolrichoutlet.php]woolrich outlet[/url] de dignité. "On n'est pas des assistés, cela voudrait que l'on n'a aucune valeur au-delà du RSA", poursuit Ralid.
Le jeune homme, qui a quitté l'école après la 3e, a multiplié les missions d'intérim dans la logistique, avant de se au RSA. "Je n'ai pas eu le choix, raconte-t-il, pioche à [url=http://www.corsodiesperanto.it/hoganit.html]hogan outlet[/url] la main. Je suis même prêt à cinq heures de bénévolat, si ?a me permet de [url=http://www.lotogame.fr/louboutin-pas-cher/]louboutin pas cher[/url] du travail", avant d' : "Ils l'ont enterrée cette réforme. Non ?" En attendant de "trouver un boulot au carré" - comme son frère qui est dans la sécurité -, il "fait" dans le mara?chage et ?a lui pla?t. "On plante et ?a pousse, c'est un peu miraculeux."
Selon Lamri Guenouche, de 30 % à 40 % des "jardiniers" travaillent à l'issue de leur contrat. Un bilan satisfaisant pour un public originaire à 70 % de Sevran, une zone où le ch?mage dépasse les 30 % et pour qui l'expérience au jardin est souvent la seule éclaircie depuis des mois, voire des années.
L'insertion proposée à Sevran a été choisie avec soin. "Le travail de la terre pla?t et parle à tout le monde. N'importe qui a, dans sa famille, quelqu'un qui a cultivé quelque chose", explique , le responsable du jardin biologique.
leur nom de ), 49 ans, désherbe méticuleusement les rangs de [url=http://www.ttcarpets.co.uk]mulberry outlet[/url] haricots verts. "Quand je bine, c'est comme si je déclarais la guerre aux mauvaises herbes", explique cette ancienne secrétaire de direction qui, à la suite d'un divorce et de problèmes de santé, s'est retrouvée dans la galère.
Depuis avril, cette mère de deux adolescents travaille au biologique d'insertion du Pont-Blanc à Sevran (Seine-Saint-Denis), mis en place par l'association Aurore. Sur deux hectares au pied d'une cité, vingt-huit demandeurs d' de longue durée [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] et des bénéficiaires de minima sociaux, comme elle, cultivent une cinquantaine de variétés de légumes et de fruits rouges. La production, 20 tonnes par an, labellisée "agriculture biologique" est vendue par paniers à des particuliers ou à des collectivités.
Pour créer une [url=http://www.corsodiesperanto.it/peuterey.php]peuterey outlet[/url] dynamique, l'association privilégie les séjours d'un an, alors que les contrats aidés peuvent sur deux ans. "Nous voulons que les personnes s'engagent rapidement dans un projet personnel", répond M. Guenouche.
Un peu plus loin, un coquelicot planté dans sa casquette, Marie-Jo s'active à l'arrosage des tomates. "Je suis quelqu'un de très énergique, dit ce petit bout de femme. Je finis ici en septembre, et ce qui m'embête c'est que je ne sais [url=http://www.anepf.fr]doudoune moncler[/url] pas si je vais quelque chose."
Près de son motoculteur, , 45 ans, "se remet en route", après trois ans de ch?mage. Cet ancien plombier-chauffagiste a commencé une démarche de validation des acquis de l'expérience (VAE). "Il y en a qui se complaise dans le "profitage", mais ce n'est pas une solution, témoigne-t-il. Un jour ou l'autre, on se retrouve sans rien."