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abercrombie soldes Un diplôme sinon rien

 
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ckejyetf9k




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PostPosted: Tue 15:02, 29 Oct 2013    Post subject: abercrombie soldes Un diplôme sinon rien

L'école républicaine avait avant tout pour mission d'alphabétiser, d' le calcul et de la cohésion sociale. Surtout, le dipl?me n'était pas indispensable pour du travail. "Le certificat d'études était un honneur, il ne servait pas à s'insérer professionnellement", raconte l'historien de l'éducation èvre. Idem pour le baccalauréat, un examen créé par Napoléon et destiné aux enfants de la bourgeoisie.
Une petite révolution dans un pays où détenir des dipl?mes reste un impératif et où l'accès au marché du travail est profondément conditionné par l'obtention d'un dipl?me.
Selon ses propres calculs, le taux de ch?mage des personnes sans dipl?me s'élève à 41 % dans les cinq années qui suivent la sortie de l'école. Il [url=http://www.guofs.com/archives/3323]Examples Of The Benefits Associated With Chicken Coop Houses[/url] est près de deux fois plus élevé que celui des titulaires d'un CAP (23 %), plus de trois fois supérieur à celui des bacheliers de la filière professionnelle (13 %), et représente quatre fois celui des bacheliers de filières générales et technologiques (10 %).
Pourtant, ce morceau de papier sacré n'a pas toujours été la conclusion obligée de toute scolarité. Au XIXe et au début du XXe siècle, la majorité des enfants sortaient du primaire sans le certificat d'études, réservé aux meilleurs élèves.
CERCLE VICIEUX
Baccalauréat professionnel, technologique, CAP, BEP, BTS, DUT... les dipl?mes se sont multipliés. "La France est tellement attachée à cette idée que les politiques en ont même créé pour toutes les catégories sociales", rappelle Claude Lelièvre. Jean-Pierre Chevènement invente ainsi le bac pro, "promettant la dignité aux ouvriers", ironise-t-il.
Une chose est s?re : en devenant de moins en moins rares, les dipl?mes seront aussi moins distinctifs et ne permettront plus à eux seuls de départager les candidats. D'autres critères de sélection sont d'ores et déjà requis : engagement , humanitaire, expérience de la vie.
Au moment où le dipl?me règne sans partage sur le travail, d'autres formes d'accès aux qualifications apparaissent pourtant timidement, comme la validation des acquis de l'expérience, qui permet d' tout ou partie d'un dipl?me.
L?GITIMER LES IN?GALIT?S
Aujourd'hui, tous les emplois, y compris les moins qualifiés, exigent des dipl?mes. Pire : ils sont fermés à ceux [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] qui n'en ont pas. "Une étude du Cereq [ d'études et de recherches sur les qualifications] a démontré que, lorsqu'un employeur recrute pour un emploi faiblement qualifié, même s'il recherche une personne fiable, avec des qualités relationnelles et morales, qualités que ne sanctionnent pas les dipl?mes, il préférera sélectionner un dipl?mé parce que ?a lui co?tera le même prix", souligne ainsi Marie Duru-Bellat. Par ce comportement, les alimentent le cercle vicieux dipl?me = travail.
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Dans cet établissement d'un nouveau genre, censé 1000 développeurs en informatique par an, les élèves seront sélectionnés sur leur capacité logique, leur talent d'innovation et leur motivation.
L'objectif n'est pas l'obtention d'un , mais l'acquisition de compétences. "Nous ne cherchons pas des , mais des jeunes pointus, des talents", déclarait dans un entretien au Monde, le 3 avril.
Le géant suédois de l'ameublement, Ikea, recrute ainsi depuis des années pour ses magasins en se focalisant non sur le CV et les connaissances, mais sur le savoir-faire et le "savoir être". Et pour cela, il n'existe pas de parchemin.
Pour Claude Lelièvre, le fait d' qu'on sort de ces institutions prestigieuses "montre que l'on s'est extrait du peuple". Dans son livre Schizophrénies fran?aises (Grasset & Fasquelle, 2008), le politologue américain Ezra Suleiman raconte à ce sujet [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] une anecdote édifiante [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] : au cours d'une réunion, Valéry Giscard d'Estaing s'était présenté non pas comme le président de la République, position qu'il occupait à l'époque, mais comme un ancien polytechnicien ! "La France reste l'une des rares s où l'appartenance à l'élite, une fois acquise, devient permanente", écrit Suleiman.
Cette situation provoque chez les étudiants des réactions sans illusions. Dans un ouvrage Les Etudiants et le Mérite. A quoi bon être dipl?mé ? (La Documentation fran?aise, 2011), [url=http://www.sidegemeinde.com/peutereyoutlet.php]peuterey outlet[/url] , sociologue de l'éducation et ma?tre de conférence à l'université Paris-Dauphine, a interrogé 766 étudiants : plus de 45 % savent que le dipl?me est essentiel pour réussir dans la vie, mais, pour 41,4 % d'entre eux, son r?le dans la recherche d'un emploi est jugé excessif.
Vinrent ensuite le développement des corps de fonctionnaires et la nécessité de des règles, des titres et des hiérarchies pour cette administration. C'est une spécificité nationale : seule l'école peut le contenu du mérite.
Le concept a fait bien s?r réagir. Certaines écoles d'ingénieurs ont immédiatement précisé que "42" ne formera pas d'ingénieurs. Et ont relativisé cette initiative au nom des garanties liées aux dipl?mes : salaire, statut, convention collective...
Le système fran?ais et son obsession du dipl?me ne sont pas sans effets pervers. Comme l'a écrit dans Les Héritiers. Les étudiants et la culture (Minuit, 1964), l'école républicaine, loin d'être un instrument démocratique de la mobilité [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich outlet[/url] sociale, a non seulement légitimé les inégalités mais aussi créé une sorte de nouvelle aristocratie par le dipl?me.
Historiquement, cette particularité fran?aise remonte [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] d'abord à la Révolution fran?aise, période où l'on cherchait à les inégalités liées à la naissance. Comme le dit la sociologue Marie Duru-Bellat, "il [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister france[/url] a bien fallu autre chose pour les couches sociales : ce fut le mérite sanctionné par le dipl?me, la méritocratie à la fran?aise".
Aux Etats-Unis, si la méritocratie est tout aussi importante, d'autres critères sont pris en compte : qualités personnelles, motivation, créativité, comme le montre le mythe du self-made-man.
"Un dipl?me, même modeste, confère désormais un atout décisif sur le marché, insiste , directeur d'études à l'EHESS, professeur à l'Ecole d'économie de Paris. La valeur des titres scolaires n'a même sans doute jamais été aussi importante qu'aujourd'hui. Au cours des trente dernières années, l'écart d'exposition au ch?mage et à la précarité entre jeunes bacheliers et non-dipl?més a, par exemple, été multiplié par trois, l'écart entre jeunes dipl?més du supérieur et non-dipl?més étant, quant à lui, multiplié par près de quatre."
"Ici point de dipl?me, ni à l'entrée ni à la sortie." Voilà ce que l'on pourrait sur le fronton de l'école de Xavier Niel, baptisée "42". Comme si l'ambition du fondateur de (et actionnaire à personnel du Monde) était de une rupture [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] avec l'ère sacro-sainte du dipl?me.
"Aujourd'hui, en France, être dipl?mé est une norme sociale, [url=http://quelestvotreobjectif.com/qevo/index.php?do=/blog/110290/louboutin-the-best-bathroom-components/]louboutin The Best Bathroom Components[/url] estime , professeur honoraire en de l'éducation à l'université de Jules-Verne. D'aspiration, le dipl?me est devenu injonction."
Aux titres de noblesse de l'ancien régime ont succédé ceux que sanctionnent les grandes écoles : Normale-Sup, X, ENA... Il suffit pour s'en de les faire-part de décès publiés dans les pages "carnet" du Monde ou du Figaro : "X 1938", "ENS Ulm promotion 1950", il [url=http://www.fibmilano.it]woolrich[/url] n'est pas rare qu'on se fasse avec ses dipl?mes.
VALEUR MARCHANDE, D'USAGE, SYMBOLIQUE
Les réactions que suscite la création de cette structure le montrent : cette école d'un nouveau genre prend le contre-pied d'une hexagonale où l'on pense qu'en dehors du il n'est point de salut.
APPARTENANCE ? L'?LITE
"C'est l'ordonnancement formation, dipl?me, insertion, lentement instauré au cours du XXe siècle, qui s'en trouve remis en cause : on peut désormais par s'insérer dans la vie sociale ou le travail et prétendre ensuite à un dipl?me", soulignent Mathias Millet et Gilles Moreau.
Car la volonté, la motivation, la rigueur, la sympathie ou encore la capacité d'adaptation ne se lisent pas sur un dipl?me. Ce sentiment d'inadéquation contribue sans doute à accro?tre l'anxiété des jeunes lorsqu'ils abordent la période des études et de l'entrée dans le monde du travail, décisive pour le reste de leur vie.
CAP, BEP, BTS, DUT...
"Cette école va des jeunes dans une perspective qui se veut certes généreuse, voire philanthropique, observe-t-il. Mais en réalité elle va leur tout un ensemble d'acquis : le dipl?me donne des droits lorsqu'on entre sur le marché du travail."

NORME SOCIALE
Selon , ma?tre de conférences en sociologie à l'université de Poitiers, le dipl?me porte en lui trois valeurs : marchande (sa valeur sur le marché du travail), d'usage (adéquation avec le poste à ) et symbolique (statut et reconnaissance sociale).
?Cette nécessité du "tous dipl?més", le marché du travail l'a totalement intégrée. Au point [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs/epad.cgi]hollister Top 5 Reasons to Bu[/url] [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] qu'un "parchemin" reste le meilleur passeport pour accéder à l'.
Les choses ont changé avec le temps. "Si le XIXe siècle fut celui de l'école, le XXe siècle fut par excellence celui des dipl?mes, soulignent et Mathias Millet, enseignants et chercheurs en sociologie à l'université de Poitiers, dans un livre collectif, La Société des dipl?mes (ed. La Dispute). Au fil des décennies, la scolarisation est de plus en plus allée de pair avec le dipl?me, au point d'en son partenaire de cordée."
Souvenons-nous de la réforme de , en 1985. Alors ministre de [url=http://www.riad-marrakesh.fr]abercrombie pas cher[/url] l'éducation nationale, il avait fixé comme objectif de 80 [url=http://www.riad-marrakesh.fr]abercrombie[/url] % d'une classe d'?ge au baccalauréat, et 100 % de chaque classe d'?ge à un dipl?me.
LE TRAVAIL, PUIS LE DIPL?ME


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