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Les faits
Ses fonctions.
Le Conseil national intérimaire irakien, qui a été désigné ce mercredi, est une sorte de parlement. Il se réunira pour la première fois le 1er [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] septembre. Sa t?che sera d'approuver le budget 2005 et de superviser l'organisation des élections prévues pour janvier 2005. Il pourra mettre son veto à une décision [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] gouvernementale, à la majorité des deux tiers, interroger les ministres sur leurs actions et même leur [url=http://www.msc-sahc.org/moncler.asp]moncler doudoune[/url] désigner des rempla?ants en cas de disparition.

Sa formation.
À l'exception des 19 membres de l'ancien conseil provisoire de gouvernement, qui y siègent d'office, la désignation des 81 autres représentants au conseil est le résultat de longues tractations. Ce sont les 1 300 délégués à la Conférence nationale, réunies depuis le 16 ao?t à [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] Bagdad, qui ont [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] procédé au choix. Ce dernier s'est fait sur la base d'un scrutin par listes, qui devaient représenter toutes les composantes culturelles et religieuses de l'Irak, mais aussi comporter 25 % de femmes. La liste des indépendants n'ayant pas rempli cette dernière condition, elle a d? se retirer, laissant la place à celle présentée par les principaux partis politiques.

Les questions
Quelle démocratie ?
Les problèmes de légitimité du nouveau conseil sont liés à la constitution de la Conférence [url=http://www.eracorrect.com]mulberry outlet[/url] nationale. Le savant dosage proposé par l'ONU pour la composition de cette conférence comportait 440 membres non élus : 140 représentants des partis politiques, 70 membres des grandes tribus, 70 membres de la société civile, 70 indépendants et 90 membres de l'administration intérimaire choisis par les Américains à la [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] chute de Saddam Hussein. Les autres ont été élus dans les 18 provinces du pays par des groupements de notables locaux, sur le principe d'un élu pour 50 000 habitants. [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] Dans le climat de guerre qui règne en Irak, et compte tenu du manque de pratique, ces élections ont été l'objet d'une foire d'empoigne qui ternit leur valeur et a conduit au report de la Conférence nationale, initialement [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] prévue pour le 31 juillet. Dans certains cas, il y a eu jusqu'à 1 500 candidats, un nombre qu'il a fallu réduire pour atteindre un maximum de 30 postulants. Certains partis, comme le Parti islamique irakien, ont dénoncé des abus et des fraudes, durant ces élections, au point de se retirer du processus. Sans compter ceux qui, comme les partisans du chef chiite radical [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] Moqtada Sadr ou certains partis sunnites qui ont toujours refusé de participer à la nomination d'un organe de gouvernement dans un pays occupé. Ajouté à ceux qui se sentent frustrés de n'être pas parvenus à peser sur le choix de la Conférence nationale, à laquelle ils ont pourtant participé, cela fait beaucoup de [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] personnes laissées de c?té. Et, nul ne sait combien d'Irakiens, pris en étau entre [url=http://www.buynflticketsonline.com]NFL Tickets[/url] l'occupation, la violence et les problèmes économiques, se reconna?tront dans cette assemblée de notables.

Quel pouvoir ?
La fa?on dont le gouvernement irakien, et avec lui l'occupant américain, a décidé d'attaquer les partisans de Sadr retranché à Nadjaf, en dépit de l'accord obtenu par la Conférence nationale, augure mal de l'avenir. Entre l'impossibilité de peser sur les options militaires des troupes d'occupation et les difficultés à contrer l'autoritarisme du premier ministre, la marge d'action du nouveau Conseil risque d'être étroite.

Nos conclusions
Le Conseil est loin d'être le fruit d'un réel processus démocratique, mais sa genèse à permis l'ouverture d'un espace de débat. De plus même limités et encadrés, ses pouvoirs sont les plus importants jamais octroyés à une assemblée en Irak. En définitive, c'est de sa capacité à agir en organe indépendant, dans l'intérêt des Irakiens, mais aussi de l'énergie qu'il mettra pour faire respecter ses décisions, que dépend la future crédibilité de cette première assemblée irakienne.
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