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Marcos attendu à Mexico

Correspondance particulière
La première semaine de décembre a été amère pour [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) au pouvoir depuis 71 ans. La défaite du parti d'?tat, né de la révolution mexicaine de 1910, s'est scellée en trois temps. Le 1er décembre, Vicente Fox Quesada, un chef d'entreprise issu des rangs du Parti d'action nationale (PAN), parti de droite, conservateur et clérical, a pris ses fonctions de président de la République. Vicente Fox avait gagné l'élection présidentielle du 2 juillet dernier gr?ce, en grande partie, au " vote utile " de nombreux électeurs de gauche.
Le 5 décembre, André Manuel Lopez Obrador est devenu le second maire élu de la capitale mexicaine. Candidat d'une alliance conduite par le Parti de la révolution démocratique (PRD, gauche), il a ainsi succédé à Cuauhtemoc Cardenas, également du PRD, élu en 1997, et à Rosario Robles qui a assuré les fonctions de maire lorsque Cuauhtemoc Cardenas s'est lancé dans la course à la présidence, en 1999. Le 8 décembre enfin, c'est Pablo Salazar Mendiguchia qui a donné l'estocade en devenant gouverneur de l'?tat du Chiapas, bastion [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] du PRI et de ses caciques depuis toujours. Il avait été élu, au mois d'ao?t, à la tête d'une coalition de tous les partis chiapanèques d'opposition, ensemble contre le PRI.
C'est véritablement une ère nouvelle qui s'ouvre au Mexique du XXIe siècle [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] d'autant que la Chambre des députés et le Sénat, où aucun des trois principaux partis n'a la majorité absolue, reflètent cette image plurielle du pays. Pour ces nouveaux dirigeants qui [url=http://www.buynflticketsonline.com]Cheap NFL Tickets[/url] portent l'espoir des Mexicains d'en finir avec la misère, la dépendance, la corruption et les maux qu'elles engendrent, il y a des urgences.
Celle de Pablo Salazar et, peut-être plus encore, de Vicente Fox qui n'a pas économisé les promesses [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie and fitch[/url] lors de sa campagne électorale est de trouver une issue à [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] la guerre du Chiapas, sept ans le 1er janvier prochain. Le chef de l'?tat a immédiatement envoyé au Sénat le projet de loi sur la culture et les droits indiens, rédigé sur la base des accords signés en février 1996 à San Andrés et que l'ex-président Ernesto Zedillo a préféré oublier dans ses tiroirs. Pourtant, rien n'est encore gagné car, tant les rangs du PRI qui a son propre texte de loi que dans ceux du PAN qui a retiré le sien à contrecour, il existe de grandes réserves sur le thème de l'autonomie des peuples indiens et sur la négociation avec les zapatistes.
Au lendemain de la prise de fonctions du nouveau président, pour la première fois depuis de longs mois, accompagné du major Moisés et du commandant Tacho, le sous-commandant insurgé Marcos a refait son apparition dans le village de La Realidad. Il y a rappelé les conditions de l'Armée zapatiste [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] de libération nationale (EZLN) à une éventuelle reprise d'un dialogue bloqué depuis le 2 septembre 1996. Celle-ci réclame le respect des accords de San Andrés, la libération de tous les prisonniers zapatistes et le retrait de l'armée des communautés zapatistes.
Pour un premier contact, l'EZLN propose d'envoyer, après le retrait de l'armée mexicaine de sept de ses 259 positions, et sans qu'elle soit remplacée par [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] la police, une lettre fixant la date, le lieu et l'ordre du jour de la rencontre. Celle-ci marquerait le début formel des négociations avec le gouvernement de Vicente Fox. Marcos a également rappelé aux Mexicains que, sans leur participation, sans leur mobilisation, rien ne sera possible. Mais c'est l'annonce de son voyage à Mexico, en février prochain, en compagnie de 23 commandants du Comité clandestin révolutionnaire indien, qui a le plus surpris. Ils viendront appuyer, devant le Congrès, le texte [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie uk[/url] de loi sur la culture et les droits indiens.
Dans les prochaines semaines, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] Vicente Fox va jouer au Chiapas sa première et plus importante carte, celle de la paix ou de la guerre, celle [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] de la confiance ou de [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour outlet[/url] l'hostilité. Un geste d'amnistie sans précédent vient d'être annoncé dans l'?tat d'Oaxaca en faveur de nombreux prisonniers accusés d'être membres de l'Armée populaire révolutionnaire (EPR). Mais, dans la région de Chenalho au Chiapas, plus de 10 000 personnes vivent toujours réfugiées dans des camps de fortune, Polho, Acteal, Poconichim et d'autres, empêchées par les paramilitaires de rentrer dans leurs villages. Pour elles, " l'espérance est encore loin ". Ils ne pensent rien de Vicente Fox. Ils ne le connaissent pas. Ils jugeront sur pièces. Dans quelques jours, ils se recueilleront en souvenir des 45 victimes du massacre d'Acteal, il y a trois ans.
Fran?oise Escarpit

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