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S'y , c'est prisonnier d'une vision libérale qui se contente d'une citoyenneté formelle où tous les citoyens sont officiellement égaux devant le droit de vote. Mais il ne suffit pas d' un principe dans la loi pour qu'il devienne une réalité. Si nous souhaitons que le [url=http://www.specialisterne.net/activity/p/513694/]louboutin pas cher Marketing le mur de la consommation[/url] peuple, dans son ensemble, retrouve le chemin des urnes et, de là, puisse démocratiquement sur les politiques sociales, si nous souhaitons des droits civiques théoriques à la citoyenne réelle, nous devons en place le vote obligatoire.
En même temps que [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] l'on fera du vote une obligation, il convient que les autorités prennent les mesures pour en l'exercice, par exemple en favorisant le vote par procuration ou par Internet, pour toutes les personnes empêchées, en situation de handicap, en déplacement fréquent, etc. En rouvrant ce débat, qui pourrait être l'occasion de ?uvre de pédagogie, nous rouvrons en même temps celui sur la prise en compte du vote blanc, car si les citoyens prennent la décision de s' de cette fa?on, il faut que leur choix soit comptabilisé, et non pas laissé de c?té ou confondu avec les votes nuls.
Qui dit obligation dit sanctions. Selon nous, celles-ci doivent être légères, raisonnables et pédagogiques. Nous excluons les pénalités financières, qui reviendraient à de [url=http://www.bankonco.com/hollister.php]hollister france[/url] payer les plus pauvres – une fois de plus –, et les pénalités civiques, qui retirent des droits, au lieu d'en davantage. S'il faut des sanctions, leur forme reste à définir, ce [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] qui appelle réflexion [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] et débat.
Le concept n'est pas nouveau. Sa première application remonte à 1862. Il est pratiqué dans plusieurs pays, au , en , en , par exemple et, en , chez nos voisins, en , en , en . Par ailleurs, il a déjà fait l'objet de propositions de loi qui sont restées sans suite. Et on l'ignore souvent, mais il existe aussi en France... pour les sénatoriales. N'est-il pas amusant que le vote obligatoire ait été institué dans notre pays uniquement pour l'élection la plus "élitiste", celle à laquelle les citoyens ne participent pas directement?? La loi oblige les "grands" électeurs à pour les sénatoriales, ne pourrait-elle les "petits" électeurs, eux aussi, à pour les autres élections ? Depuis peu, l'inscription sur les listes électorales est une obligation. Il [url=http://www.materialistanyces.com]louboutin pas cher[/url] faut plus loin : le vote, lui aussi, doit une obligation.
Il est temps d' cette déliquescence de la démocratie. Une mesure simple, même si elle ne prétend évidemment pas résoudre tous les maux, pourrait fin à l'abstention : le vote obligatoire.
Une telle béance démocratique pèse lourdement sur la vie politique?: les candidats, les partis, les leaders ont le souci de répondre aux demandes de l'électorat réel, bien plus qu'à celles de ceux qui ne votent pas. C'est ainsi que le gaullisme [url=http://www.materialistanyces.com]louboutin[/url] a été balayé par la droite bling bling, amie des milliardaires. Que le est plus faible que jamais, ou que le est parfois tenté de se , en visant non les plus défavorisés, mais en priorité les couches moyennes culturellement actives.
L'abstention électorale va de pair avec la déshérence de la question sociale, ce n'est pas un phénomène neutre, qui se répartirait uniformément dans toute la société. Elle contribue très largement au déficit en matière de politiques sociales. Si le peuple dans son ensemble s'exprimait davantage, si les plus pauvres votaient en masse, les programmes politiques s'en trouveraient sans doute infléchis en un sens plus social. En tout cas, ils gagneraient en légitimité, quels qu'ils soient. C'est l'inverse que nous observons?: aujourd'hui, la sphère politique classique est discréditée, ce qui nourrit les extrêmes et le populisme. Reflux des politiques sociales, montée de l'extrême-droite, [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] démission des politiques au profit?des experts [url=http://dink.pos.to/wall/wall.cgi]barbour uk outlet General Inf[/url] financiers et technocratiques : voilà des maux qui caractérisent notre temps et que l'abstention vient . Avec la crise, ces phénomènes se trouvent évidemment renforcés.
La gauche promet depuis trente ans le droit de vote aux élections locales pour les étrangers et semble décidée à le en place si elle parvient à les prochaines élections?: il faut aussi que le principe du vote obligatoire soit rapidement adopté et se transcrive dans de meilleurs délais en une réalité concrète.
Jusqu'en 1848, en France, le suffrage était censitaire. Seuls votaient ceux qui avaient du bien. Rien de tel aujourd'hui. En principe, tous les citoyens peuvent . Mais en réalité, tous ne votent pas. Et puisque ce sont les plus démunis socialement qui s'abstiennent, il faut bien que notre République relève d'un universalisme abstrait, qui promet l'égalité civique, mais laisse concrètement toute sa place à un suffrage qui demeure censitaire, non pas de jure, mais de facto.
Surreprésentés parmi les populations défavorisées, en plus d'être la cible privilégiée du racisme et des discriminations, les sont doublement concernés par cette déréliction sociale et citoyenne. Mais [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] ils ne sont pas les seuls, le problème concerne les jeunes de banlieue, dont on ne parle que sur un négatif, ceux du monde rural, dont on ne parle jamais, les ouvriers, qui ont comme disparu de nos et de [url=http://www.bankonco.com/hollister.php]hollister[/url] notre imaginaire collectif, les personnes ?gées, trop souvent isolées, etc. Au bout du compte, la question concerne tous les Fran?ais qui croient encore à la démocratie et à l'égalité. N'y a-t-il pas d'autre choix, pour les moins favorisés, qu'entre le silence, la violence ou le vote ??
. Ils pensent que les acteurs politiques ne s'intéressent pas à eux ; et les politiques s'intéressent peu à eux parce qu'ils savent qu'ils ne votent pas. Il faut de ce cercle vicieux.
Evidemment, nous entendons d'ici les objections : le droit de vote est une liberté, dont on peut , ou non. Pourquoi la liberté en contrainte ? N'avons-nous pas assez d'obligations tous les jours, sans en une de plus ? Nous répondons ici : le vote est un droit, c'est aussi un . Y , se résigner à l'abstention et, actuellement, à sa montée, c'est à une régression. Par ailleurs, l'obligation n'est pas forcément contraire à la liberté. Depuis les débuts de la Troisième République en France, l'école est obligatoire. Est-ce un obstacle à la liberté ? Non, [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] bien au contraire, cette obligation permet de les enfants et d'en des citoyens responsables. L'école contribue à la formation du citoyen, elle est obligatoire. Pourquoi le vote, qui constitue l'expression [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] du [url=http://www.kuramathi.com/vanilla/discussion/29353/hollister-kingston-airport-transfers-handled-professionally-by-kingston-cars]hollister Kingston Airport Transfers Handled Professionally By Kingston Cars[/url] citoyen, ne pourrait-il l'être lui aussi [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] ? Bref, le vote obligatoire, c'est comme l'école obligatoire?: c'est la République.