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Ce dialogue quelque peu folklorique avait été précédé en mars par une rencontre de fond entre le général Ward et l'un des fils du "guide", , son pour la sécurité nationale. Le militaire américain avait rassuré son interlocuteur : pas question d'établir des bases américaines en Afrique. Le fils Kadhafi avait exposé sa "préférence en faveur d'une stratégie de basée sur une [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] relation spéciale avec les Etats-Unis" incluant un accord de sécurité et la possibilité "d' des équipements militaires". La Libye, avait-il plaidé, n'a pas été suffisamment payé en retour par les Etats-unis, pour sa décision de à l'arme . Le général avait invité son vis-à-vis à la "patience".
ACCORD D'ALGER POUR DES "SURVOLS DE SURVEILLANCE" AM?RICAINS
"La Libye est un partenaire de premier plan dans la lutte contre le terrorisme", commentait l'ambassadeur [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister[/url] à Tripoli à la même époque. Le régime s'inquiète de l'instabilité et de la présence de gouvernements faibles à ses frontières sud, qui pourraient "une ceinture de terrorismes'étendant de [url=http://www.ilyav.com/uggsoldes.php]boots ugg pas cher[/url] la à la ". Le diplomate rappelait que le "guide" libyen "s'opposera à une activité militaire américaine dans ce qu'il considère comme son arrière-cour". Mais, [url=http://221.226.62.36:8888/upload/forum.php?mod=viewthread&tid=8723673]giuseppe zanotti sneakers How You Can Mend A Broken Heart[/url] ajoute-t-il, a deux fers au feu : "il recherche l'aide militaire de pays européens qu'il tient pour responsable des maux de l'Afrique, tout en tenant un discours strict sur la souveraineté nationale". Publiquement, notait-il, [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] le message du "guide" libyen n'a pas changé : tandis qu'il négocie, il proclame que "l'Afrique rejette Africom ".

Avec l'Algérie, elle aussi si jalouse de son indépendance, le feu de la coopération tend à progressivement au vert. Au tout début de 2010, Alger a ainsi donné son accord pour des "survols de surveillance" américains "contre des cibles d'AQMI au Sahel" et à condition que "les missions de survol n'aient pas de lien direct avec des actions au sol". "Aucun pays n'est plus important que l'Algérie dans la lutte contre Al-Qaida", insiste l'ambassadeur à Alger, fort de ce succès. Cet accord appara?t comme la conséquence rapide de la première visite à Alger, le 25 novembre 2009, du chef d'Africom, le général Ward.
"RENFORCEMENT DE LA PR?SENCE AM?RICAINE" DANS LE SUD DE L'ESPAGNE
"L'Algérie souhaite être un partenaire stratégique et pas un adversaire", lui avait alors déclaré Abdelaziz Bouteflika, selon un télégramme américain. Tout en avertissant que "dans certains cas, il y aurait des limites [url=http://www.izu.co.jp/~kiryuu/cgi/romakura/gestbook/aska.cgi]giuseppe zanotti pas cher Tun[/url] à la coopération". "L'entra?nement et l'équipement"militaires avaient été définis comme les premiers domaines dans lesquels l'aide américaine pourrait être dispensée. Plus précis, le ministre [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel pas cher[/url] algérien de la [url=http://www.matsue-yado.com/otoku/clip.cgi]giuseppe zanotti Actions To M[/url] défense [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] s'était déclaré intéressé par une levée de l'embargo sur les dispositifs de lutte contre les bombes artisanales, tels que les "brouilleurs" destinés à les dispositifs de mise à feu à distance.
D'autres télégrammes plus anciens, témoignent d'une fructueuse coopération algéro-américaine en matière de renseignement, en dépit du caractère "parano?aque et ombrageux" prêté par les Américains aux responsables des "" algériens. "Le nombre d'Algériens combattant en aurait été bien plus élevé si nous n'avions pas travaillé de près ensemble", se félicite l'ambassadeur à Alger en février 2008.
Par le biais d'Africom et d'autres structures de renseignement, les Etats-unis disposent d'un réseau de coopération militaire dans plusieurs pays d'Afrique comme le Mali, la Mauritanie, le et le Burkina-Faso. D'après les télégrammes que nous avons consultés, le principal point d'appui à cette se trouve dans le sud de l', sur la base aéronavale américaine de Rota. C'est de là que s'envolent les appareils de reconnaissance désormais autorisés à la Mauritanie, le Mali mais aussi l'Algérie. Selon un télégramme rédigé à Madrid en [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] janvier 2010, le gouvernement espagnol [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] a confirmé son approbation d'un "renforcement de la présence américaine à la base navale de Rota pour les objectifs d'Africom".
"Marchons, marchons , ... ", mais restons immobiles. Comme à l'Opéra comique, les pays riverains de la zone sahélo-saharienne proclament unanimement leur volonté farouche de contre au Maghreb islamique (), mais semblent dépenser davantage d'énergie pour s' mutuellement d'inaction, que pour à [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] l'offensive. "Il est plus facile et nettement plus valorisant de la liste des problèmes que de à des solutions", résume un télégramme rédigé en février 2010 par l'ambassadrice américaine à Bamako (), visiblement fatiguée des atermoiements maliens aussi bien qu'algériens.
Pendant que les pays de la région peinent à le chemin d'une riposte commune, les Américains, grands [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] pourvoyeurs d' militaire et civile destinée à "lutter contre le terrorisme ", tissent patiemment et efficacement leur toile. Les télégrammes diplomatiques des années 2008-2010 diffusées par les ambassades américaines en du Nord et dans le Sahel reflètent la volonté des dirigeants de la région menacés par AQMI de coopérer discrètement mais sérieusement avec Washington, ou en tout cas de à profit l'obsession américaine du terrorisme pour négocier de nouveaux avantages.
TRIPOLI PEUT "SANS R?SERVE AVEC LA NOUVELLE AM?RIQUE"
L'évolution, en coulisses, de l' et celle, parallèle, de la apparaissent les plus spectaculaires. Un mémo "secret" diffusé de Tripoli le 26 mai 2009 exulte : Mouammar "Kadhafi n'est plus réticent à s' avec Africom" , aussi bien pour contre le terrorisme [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] que contre la piraterie. Après de longs travaux d'approche, le "guide" libyen a fini par "sous sa tente pendant un peu plus d'une heure" le général William Ward, commandant en chef d'Africom, le 21 mai 2009. Il a déclaré qu'il pouvait "sans réserve avec la nouvelle Amérique", à présent que, depuis l'élection de , les Etats-unis étaient gouvernés par "un esprit de changement", conclut le télégramme. Kadhafi a "identifié deux sources de terrorisme : le wahhabisme et la ", note scrupuleusement l'ambassadeur. Il a expliqué que "le système bancaire suisse servait à les terroristes et a proposé que la Suisse soit partagée entre ses voisins en fonction des langues [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] parlées".