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Aux co?ts de production, il faut ceux de la promotion du film, qui sont à peu près équivalents. Pour une superproduction dans toutes les salles de la , il faut environ 400 millions de dollars. La répartition des recettes entre exploitants, distributeurs et producteurs implique qu'il faut au moins 800 millions de dollars dans les caisses des cinémas pour qu'un studio rentre dans ses frais.
Voir aussi : notre? sur les chiffres du hollywoodien
En 2013, cette inflation des co?ts a co?ncidé avec l'inflation du nombre de films à grand spectacle. Jusqu'ici, les studios préféraient éviter les affrontements autour des dates de sorties jugées les plus intéressantes. Cette année,? (nouvel avatar de Superman),? (dans lequel combat des zombies) et Down sont sortis entre le 14 et le 28 juin.
Cette concurrence exacerbée devait des victimes. Dès le 17 mai, dans le New York [url=http://bbs.76751.com/forum.php?mod=viewthread&tid=1760559]abercrombie A Lot Of Points When Ever Looking For Being Married Clothes.[/url] Times, le chroniqueur économique James B. [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] Stewart écrivait : "Les studios semblent se vers le bord de la falaise des blockbusters." Le 12 juin, s'exprimant à l'Université de Californie du [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] Sud, Steven Spielberg s'alarmait des [url=http://fbkixi61.over-blog.com/louboutin-social-media-e-commerce-develops-soar]louboutin Social Media E-Commerce Develops Soar[/url] conséquences de l'échec simultané de plusieurs films : "Il va y une implosion ; trois, quatre, voire une demi-douzaine de films à mégabudget vont se , et ?a va le paradigme", prédisait le réalisateur d'.

L'échec de est le dernier en date d'une série qui a conduit les observateurs de l'une des industries les plus scrutées au monde – [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] le cinéma commercial américain – à se si le de production apparu à la fin des années 1970, avec les succès estivaux des Dents de la mer ou de La Guerre des étoiles, n'était pas en voie d'obsolescence.
200 MILLIONS DE DOLLARS [url=http://www.jdxajj.gov.cn/E_GuestBook.asp]moncler pa[/url] POUR UN BLOCKBUSTER
Il est loin le temps où l'échec d'une grosse production pouvait en péril l'existence d'un studio, comme ce fut le cas pour United Artists, qui disparut après la catastrophe de La Porte du paradis, de Michael Cimino, en 1980. Aujourd'hui, Sony peut les échecs d'After Earth et de White House Down sans trop de difficultés. Bien s?r, le dirigeant de fonds spéculatifs Daniel Loeb, qui détient 57 % des actions de la multinationale japonaise, a récemment demandé à ce que le conglomérat se [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] défasse de sa branche entertainment (cinéma, musique et télévision). Mais cette proposition a été rejetée par la direction de Sony, confortée par l'intervention publique de George Clooney qui, sur le site deadline.com, a sévèrement condamné le spéculateur en lui reprochant "de des scalps chez Sony parce que deux films de suite ont été des [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] fours".
Presque tous les studios sont concernés : , le plus touché, a d'abord vu échouer After Earth, malgré la présence [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] de Will Smith au générique, avant d' à la mort clinique de White House Down et de que rapportait moitié moins que son prédécesseur ; la Warner doit se des résultats médiocres de? sur le marché nord-américain, alors que le film de Guillermo del Toro était précédé d'une agitation intense sur les ; Universal a d? s' de 30 millions de dollars de recettes pour , alors que le film avait co?té 180 millions de dollars.
LES "SEQUELS" SORTENT DE LA M?L?E
Contrairement à ce qu'annon?ait , le paradigme de la production de films à grand spectacle n'a pas été bouleversé par cette accumulation d'échecs. Ce qui ne veut pas pour autant que cette dernière restera [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] sans conséquences. On peut que les studios reviendront à une gestion plus prudente du calendrier des sorties. Et surtout qu'ils tireront plus de le?ons des succès de cet été 2013 que des échecs.
. Le western avec , produit et réalisé par l'équipe de Pirates des Cara?bes, n'a rapporté pour l'instant que 186 millions de dollars (139,2 millions d'euros), alors que sa production en a co?té 215 millions.
Importé de la grande distribution, il est un terme qui obsède les dirigeants de Hollywood : "franchise". Soit la détention d'une marque commerciale capable d' le chaland. En ressuscitant un cow-boy [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler[/url] masqué dont les derniers exploits remontaient à Eisenhower, Disney a tenté de créer une nouvelle franchise. Si le coup avait réussi, on aurait sans doute fini par le Lone Ranger en Extrême-Orient. Ce ne sera pas le cas, mais la firme de Burbank peut se en consultant son magnifique catalogue de personnages et de titres déjà connus?: on y trouve pêle-mêle Mickey, Buzz l'éclair, Hulk ou , gr?ce aux rachats successifs de Pixar, et Lucasfilm.
Dans l'ensemble, les films [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] qui se sont le mieux sortis de la mêlée sont des sequels – de nouveaux épisodes d'une série en cours (, , ) – ou des reboots – la remise à zéro des compteurs pour un personnage déjà connu (Superman dans Man of Steel).
En rejetant des projets originaux, le public américain a donc offert une prime au conservatisme, se promettant des étés peuplés de héros familiers. Mais si elle reste prépondérante, la voix du peuple du pop-corn n'est plus la seule qu'écoutent les dirigeants de studios. A cet égard, le sort de retient l'attention. Cette énorme production met en scène la lutte d'une poignée d'humains (dont deux Chinois et une Japonaise) contre des monstres qui ont choisi le port de Hongkong pour le combat décisif contre l'humanité.
Aux Etats-Unis, le film n'a pas encore passé la [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] barre des 100 millions de dollars de recettes, alors qu'il en a co?té bien plus du double. Mais en son démarrage a été fulgurant, [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] avec 45,28 millions de dollars pour son premier d'exploitation (le film sort le 9 ao?t au ). Alors que l'éventualité d'une suite semblait écartée, ce succès asiatique a relancé les spéculations sur l' des jaegers (les robots) et des kaiju (les monstres) de Guillermo del Toro. A Hollywood comme dans le port de Hongkong, le cataclysme annoncé a été écarté.
Les co?ts de production ne cessent en effet de . En 2009, les 237 millions de dollars de budget d'Avatar semblaient exorbitants. Cet été, c'est une somme voisine – aux alentours de 200 millions de dollars – qu'ont dépensée les studios pour chacun de leurs blockbusters (le mot, qui désigne aujourd'hui un film à grand spectacle et fort potentiel commercial, est apparu pendant la seconde guerre mondiale pour évoquer les bombes capables de détruire tout un p?té de maisons).
La première partie de la prédiction s'est réalisée. Mais il n'est pas s?r que le paradigme ait été changé. Certes, les résultats de Disney seront légèrement affectés par l'échec de Lone . Mais, en 2012, la firme aux grandes oreilles rondes a d? 200 millions de dollars de pertes consécutives à l'échec de John Carter, ce qui ne l'a pas empêchée de réaliser une excellente année, gr?ce au succès d'Avengers, le film de superhéros qui a rapporté 1,5 milliard de dollars dans les salles du monde entier. Le prochain épisode des aventures de cette confédération d'adultes en pyjama une-pièce est attendu pour 2015, tout comme [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] un autre film de la série Pirates des Cara?bes. Les investisseurs en sont bien conscients, qui n'ont pas fait le cours de Disney.